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Études à l'étranger : les pays préférés des ¹ó°ù²¹²Ôç²¹¾±²õ

groupe d'etudiants
YuriArcursPeopleimages / Envato Elements
Écrit parHelena Delbecqle 04 Juin 2025

Les étudiants français ont le tempérament voyageur et ne sont pas moins de 100 000 chaque année à tenter l'aventure d'un cursus à l'étranger, selon la dernière de Campus France sur la mobilité étudiante dans le monde. Quête d'un programme et d'une école renommés, pratique linguistique ou envie de dépaysement ? Les raisons d'un départ sont variées. Voici le palmarès des dix destinations qui attirent le plus les étudiants français aujourd'hui. 

1. La Belgique : quand proximité et pragmatisme se conjuguent

Accueillant quelque 19 768 étudiants français par an, selon l'enquête précédemment citée, la Belgique conserve sa première place au rang des destinations favorites. La popularité du « plat pays » ne cesse en effet d'augmenter auprès des étudiants de l'hexagone, précisément de 24 % en l'espace des cinq dernières années.ÌýÌý 

La proximité géographique et linguistique (pour une partie de la Belgique) est sans conteste un atout majeur expliquant ce succès. 

Les coûts abordables des formations et la réputation d'établissements tels que les ³Ü²Ô¾±±¹±ð°ù²õ¾±³Ùé²õ de Louvain-la-Neuve, de Bruxelles ou encore de Liège ajoutent par ailleurs à l'attractivité globale du pays. 

Certaines filières attirent particulièrement les jeunes ¹ó°ù²¹²Ôç²¹¾±²õ, comme celles du médical et du paramédical. Notons cependant que plusieurs ³Ü²Ô¾±±¹±ð°ù²õ¾±³Ùé²õ belges imposent désormais des quotas sur l'accueil des étudiants non belges, notamment pour les formations de kinésithérapie, vétérinaire, médecine, orthophonie et dentaire.

2. Le Canada : l'aventure estudiantine outre-Atlantique

Juste derrière la Belgique, le Canada attire toujours autant : plus de 17 982 étudiants français s'y installent chaque année, une évolution positive de 13 % en l'espace de cinq ans. 

Contrairement au voisin belge des ¹ó°ù²¹²Ôç²¹¾±²õ, la proximité géographique n'est pas un atout majeur, mais un certain dépaysement combiné à l'excellence académique rend cette destination on ne peut plus populaire. 

Selon le classement du (THE), qui porte sur plus de 2000 établissements dans le monde, plusieurs ³Ü²Ô¾±±¹±ð°ù²õ¾±³Ùé²õ canadiennes se situent dans le top 50, notamment l'Université de Toronto, celle de la Colombie-Britannique et McGill. 

Et même si les é³Ù³Ü»å±ðs reviennent certainement plus cher qu'en Belgique, il existe aussi, selon le CIDJ (Centre d'Information et de Documentation Jeunesse), des accords permettant aux jeunes ¹ó°ù²¹²Ôç²¹¾±²õ de bénéficier de frais de scolarité similaires à ceux des étudiants canadiens. Pour l'Université du Québec à Montréal, par exemple, il faudra s'attendre à environ 3 000 dollars canadiens (2 046 €) de frais annuels.ÌýÌý

3. La Suisse : entre exigence académique et proximité linguistique

Accueillant près de 12 548 étudiants français, la Suisse s'empare de la 3ᵉ position, progressant de 23 % en cinq ans. 

Les cantons de Genève, de Vaud ou encore de Zurich attirent par la renommée de leurs écoles et ³Ü²Ô¾±±¹±ð°ù²õ¾±³Ùé²õ. Citons notamment l'école polytechnique de Zurich, 11ᵉ université selon le classement THE et première sur le continent européen. 

On trouvera un certain nombre d'autres établissements réputés, à l'instar de l'École hôtelière de Lausanne (EHL) ou encore de l'Université de Genève. 

À moins d'avoir une certaine aisance financière, un job étudiant sera peut-être à envisager pour couvrir les frais d'é³Ù³Ü»å±ðs, de subsistance et de logement. Vous trouverez des propositions dans les rubriques « vie étudiante » des différents sites des établissements où vous postulez. 

4. Le Royaume-Uni : un infléchissement lié au Brexit ?

Le Royaume-Uni se situe toujours en 4ᵉ position pour l'accueil des étudiants français, même s'il a connu une baisse de 10 % depuis 2017. 

Certes, la sortie de l'Union européenne a perturbé les conditions d'accès à l'enseignement supérieur britannique : visa obligatoire et hausse des frais de scolarité en particulier. Autant de facteurs assez dissuasifs.

Mais pour beaucoup, les avantages à rejoindre le système universitaire britannique valent un certain sacrifice financier. Les ³Ü²Ô¾±±¹±ð°ù²õ¾±³Ùé²õ comme l'Imperial College, Cambridge et Oxford (1ère au classement THE) gardent un fort pouvoir d'attraction, notamment en sciences politiques, commerce ou droit. 

Les doubles diplômes et partenariats avec les grandes écoles françaises permettent donc de maintenir un certain flux d'étudiants malgré les barrières évoquées.

5. L'Espagne ou la montée en popularité auprès des étudiants

L'Espagne accueille près de 11 140 étudiants français selon les chiffres de Campus France, soit une progression notable de 58 % depuis 2017.

La patrie de Picasso est d'ailleurs la première destination des étudiants et personnels en mobilité dans l'enseignement supérieur en 2023.

Et attention aux images d'Épinal : l'Espagne, ce n'est bien évidemment pas que tapas, soleil et douceur de vivre pour des étudiants qui veulent se ménager de bons moments… Ce sont aussi des formations diversifiées et solides comme celles proposées par l'université autonome de Barcelone ou l'université Complutense de Madrid, réputées pour la qualité de leurs programmes. 

Une ambiance étudiante dynamique et un coût de la vie abordable viennent par ailleurs expliquer l'attrait grandissant de l'Espagne auprès des étudiants français. 

6. L'Allemagne : des formations solides à coût raisonnable

Comptant 9 671 étudiants français en mobilité, la voisine d'outre-Rhin reste dans le haut du classement avec une augmentation significative de 37 % sur les cinq ans. 

Bien que l'apprentissage de la langue de Goethe pâtisse du succès de celle de Cervantes, l'attrait du pays reste fort, avec une réputation solide pour les formations dans les domaines techniques, de l'ingénierie ou encore des sciences sociales et économiques. L'université de Mannheim, par exemple, est réputée dans ce dernier domaine. On citera encore les ³Ü²Ô¾±±¹±ð°ù²õ¾±³Ùé²õ de Heidelberg, l'université technique de Munich ou encore celle de Humboldt à Berlin. 

Autres avantages notables : des frais de scolarité très modérés et un coût de la vie nettement plus abordable qu'en Suisse ou au Royaume-Uni, pour ne citer que certains de ses voisins les plus populaires. 

7. Les États-Unis : toujours attractifs mais en léger recul

Les États-Unis arrivent en septième position, accueillant 5 732 étudiants français par an, mais avec un recul de 12 % depuis 2017. On le sait, les établissements d'enseignement supérieur américains restent parmi les plus prestigieux. Stanford, le Massachusetts Institute of Technology, Harvard, Princeton font sans conteste partie du top des classements universitaires. 

Mais il est vrai aussi que le coût des é³Ù³Ü»å±ðs (hors bourse), les démarches de visa et un niveau de vie globalement élevé expliquent en partie la légère baisse enregistrée. Nul doute par ailleurs que la politique du président américain soit perçue comme plutôt anxiogène, comme en témoigne sa récente volonté de révoquer pourle droit d'accueillir des étudiants étrangers. 

8. Les Pays-Bas : en vogue grâce à ses programmes anglophones

Les Pays-Bas reçoivent près de 4 252 étudiants français chaque année, ce qui peut sembler plutôt modeste comparé à la Belgique. Il s'agit en réalité d'une hausse spectaculaire de 122 % en cinq ans, souligne l'enquête de Campus France. 

Ce bond s'explique en bonne partie par une stratégie d'internationalisation des ³Ü²Ô¾±±¹±ð°ù²õ¾±³Ùé²õ néerlandaises. L'un des piliers de cette politique : le développement de nombreux programmes en langue anglaise, aux niveaux bachelor et master :  des 1 200 programmes de master sont aujourd'hui proposés dans la langue de Shakespeare. 

Autre atout significatif : les frais de scolarité – comme en Allemagne, y sont plus abordables que dans d'autres pays dispensant un enseignement de qualité en anglais. Selon l'ONISEP, il faut prévoir des frais annuels à hauteur de (pour des ressortissants de l'UE, hors programme d'échanges). 

9. La Roumanie : plus discrète mais appréciée pour ses filières du secteur médical

La Roumanie comptait 3 316 étudiants français selon l'estimation de Campus France, un chiffre en hausse de plus de 50 % depuis 2017. 

Tout comme la Belgique il y a plusieurs années, le pays attire surtout les candidats aux filières de santé (médecine, dentaire, pharmacie), moins sélectives qu'en France. Les ³Ü²Ô¾±±¹±ð°ù²õ¾±³Ùé²õ de Bucarest, de Cluj-Napoca ou d'IaÈ™i offrent d'ailleurs des formations en français. Ce sont des cursus qu'on peut faire valoir ensuite par le biais de la reconnaissance des diplômes. 

Autre avantage de taille : la Roumanie peut compter sur des frais de scolarité et de vie bien plus abordables que dans la plupart des autres pays européens. 

10. Le Portugal : la progression la plus forte ces dernières années

Avec 2 798 étudiants français par an, le Portugal signe en réalité la plus forte progression du classement en l'espace de cinq ans et intègre pour la première fois le top 10 des pays les plus populaires parmi les étudiants français.ÌýÌý

Le Portugal ne rivalise pas encore avec les Pays-Bas, mais l'offre anglophone se développe rapidement ces dernières années, en particulier dans les domaines du tourisme, de la gestion ou des relations internationales. Les ³Ü²Ô¾±±¹±ð°ù²õ¾±³Ùé²õ de la capitale (notamment l'université européenne de Lisbonne) et de Porto proposent plusieurs programmes en anglais. 

De quoi séduire une nouvelle génération d'étudiants français à la recherche d'un bon compromis entre sérieux académique, cadre agréable et coût de la vie abordable. 

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Scolarité et é³Ù³Ü»å±ðs
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A propos de

J’ai vécu au Japon, en Chine et en Allemagne où je suis actuellement basée. Titulaire de l'Education nationale et d'un Master II en Politiques linguistiques, je concilie enseignement et rédaction professionnelle, autour de thématiques telles que l’éducation et le travail durant une expatriation. Je gère également les partenariats et les programmes d'un organisme de formation professionnelle.

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