@Sylvie5556
Bonjour, je vous joins l'article que j'ai trouvé et qui s'applique aussi dorénavant sur certains contrats de prévoyance pour les personnes en invalidité cat 2, je viens d'en faire les frais. Si je pars au maroc ma prévoyance est coupée et mes points retraites sont gelés. Belle journée . Linda
En 2025, plusieurs nouvelles lois et réformes concernent spécifiquement les ¹ó°ù²¹²Ôç²¹¾±²õ qui partent vivre à l’étranger, avec des impacts notables sur les retraités, les droits sociaux, la fiscalité et l’accès aux services publics.
1. Statut de non-résident après 183 jours à l’étranger
Si vous passez plus de 183 jours par an hors de France, vous êtes désormais considéré comme non-résident. Ce statut modifie vos droits sociaux, notamment le versement de la pension de retraite, l’accès à la Sécurité sociale française et l’utilisation de la carte Vitale. Le simple fait de garder un logement en France ou d’y revenir ponctuellement ne suffit plus à conserver la résidence fiscale française.
2. Déclaration annuelle obligatoire pour les retraités expatriés
Dès le 1er janvier 2025, les retraités français vivant à l’étranger doivent déclarer chaque année leurs revenus, sous peine de suspension de leur pension. Les contrôles sont renforcés : justificatifs fréquents de résidence, contrôles biométriques (reconnaissance faciale) et surveillance accrue des déplacements internationaux via le fichier PNR.
3. Condition de résidence allongée pour l’ASPA
Pour bénéficier de l’Allocation de Solidarité aux Personnes Âgées (ASPA), il faut désormais résider au moins 9 mois par an en France (contre 6 mois auparavant). Cette mesure vise à lutter contre la fraude sociale et aligne la condition sur celle du RSA.
4. Contrôles et échanges d’informations internationaux
Les administrations françaises croisent désormais les données fiscales, bancaires et sociales pour vérifier la cohérence de votre situation. Des accords bilatéraux facilitent l’échange d’informations avec les autorités étrangères pour lutter contre la fraude.
5. Proposition de loi pour renforcer les droits des ¹ó°ù²¹²Ôç²¹¾±²õ de l’étranger
Une proposition de loi déposée en juin 2025 vise à améliorer l’accès aux services publics, à l’éducation française à l’étranger, à la Caisse des ¹ó°ù²¹²Ôç²¹¾±²õ de l’Étranger (CFE) et à simplifier les démarches administratives. Elle prévoit aussi un soutien accru au retour en France, avec l’ouverture immédiate des droits sociaux et un accès facilité au logement et à la scolarité.
À retenir :
Plus de 183 jours/an hors de France = non-résident : droits sociaux réduits.
Déclaration annuelle obligatoire pour les retraités expatriés, contrôles renforcés.
ASPA : 9 mois/an de présence en France requis.
Accès aux services publics : projet de loi pour l’égalité de traitement des ¹ó°ù²¹²Ôç²¹¾±²õ de l’étranger.
Ces mesures traduisent une volonté de contrôle accru et de lutte contre la fraude, tout en cherchant à mieux reconnaître les droits des ¹ó°ù²¹²Ôç²¹¾±²õ établis hors de France.