
Toujours frappée par d'importantes pénuries de main-d'oeuvre, l'Italie fait une nouvelle fois appel aux travailleurs non européens. À la cléÌý: près de 500 000 visas de travail.
Plus précisément, le communiqué du gouvernement italien évoque «Ìý497 550Ìý» visas de travail d'ici 2028. Dans le détailÌý: 164 850 l'an prochain, 165 850 en 2027 et 166 850 en 2028. Autre précisionÌý: 267 000 visas seraient réservés aux travailleurs saisonniers, principalement dans l'agriculture et le tourismeÌý; 230 550 visas seraient délivrés aux travailleurs indépendants et non saisonniers. Le décret d'application a été validé le 30 juin 2025.
Face au vieillissement de la population, à la chute de la natalité et à l'émigration des jeunes actifs italiens, le gouvernement ultraconservateur Meloni justifie sa mesure. C'est la deuxième du genreÌý: entre 2023 et 2025, l'État avait délivré 450 000 visas de travail aux ressortissants non européens. Selon l'exécutif, les chiffres évoqués répondent aux besoins des entreprises et sont censés pallier les importantes pénuries de main-d'Å“uvre.
«ÌýInsuffisantÌý», contestent le CGIL, le syndicat italien le plus important, pour qui les mesures de l'exécutif ne s'attaquent pas au problème de fond. Pour eux, c'est tout le système du travail qu'il faudrait revoir. D'autres pointent des failles qui profiteraient aux entreprises peu scrupuleuses et aux organisations criminelles exploitant les travailleurs étrangers. D'autres voix rappellent que les précédents quotas n'avaient pas été atteints.
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