
Les expatriés au Koweït doivent s'attendre à un renforcement des contrôles de visas. Ce nouveau durcissement entend mieux réguler les entrées et sorties des étrangers. Il entend également mieux « sécuriser » le marché du travail. On vous explique les changements majeurs.
Introduction d'un permis de sortie pour les travailleurs étrangers du secteur privé
Les expatriés du privé ayant le statut de résident au titre de l'article 18 devront obtenir l'autorisation de leur employeur avant de quitter le territoire. Ce permis de sortie sera exigé, quel que soit le motif du départ (vacances, départ définitif du Koweït…). L'expatrié déposera sa demande en ligne (application Sahel ou le site de l'Autorité publique de la main-d'œuvre ()) en renseignant ses informations personnelles et les dates de son voyage. La demande est ensuite examinée par l'employeur, qui peut la valider automatiquement ou la refuser en motivant son refus. En cas de refus non motivé ou d'absence de réponse, le travailleur étranger peut saisir l'Autorité publique de la main-d'œuvre. Cette nouvelle norme sera applicable à partir du 1ᵉʳ juillet. Elle concernera aussi les personnes à charge qui dépendent du travailleur étranger. Cette restriction vise à lutter contre les « fuites » de travailleurs expatriés tout en renforçant le kafala (parrainage).
Hausse du seuil de revenus pour le visa familial
Les travailleurs étrangers devront gagner au moins 800 dinars koweïtiens (environ 2 615 dollars) s'ils veulent sponsoriser leur conjoint ou leurs enfants. En revanche, ils n'ont plus besoin de prouver qu'ils détiennent un diplôme universitaire et un emploi en relation avec leurs qualifications. Cette exigence de diplôme n'existe plus depuis juillet 2024. Les expatriés ayant fait venir leur famille, mais qui ne remplissent plus les conditions de revenus, ont un mois pour régulariser leur situation. À défaut, leurs personnes à charge devront quitter le territoire.
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Sources :