Question sur des fait de société en Allemagne
L’Allemagne opère un renouveau inédit de son armée. Le 15 juillet 2025, Boris Pistorius a franchi un seuil stratégique en déclarant ouvertement qu’une confrontation directe avec la Russie n’était plus théorique. L’Allemagne assume dorénavant un rôle de première ligne. Son ambition : structurer la Bundeswehr autour d’un socle capacitaire massif, d’une autonomie logistique renforcée et d’une doctrine d’engagement calibrée pour les conflits symétriques à haute intensité.Montée en puissance : des capacités structurées autour de 162 milliards d’euros
D’ici 2029, Berlin vise un budget annuel de 162 milliards d’euros pour sa défense. Cet effort – +70 % sur cinq ans – permet de financer quatre axes majeurs : renouvellement de l’armement conventionnel, projection interthéâtre, modernisation du commandement et interopérabilité OTAN.
Parmi les priorités déclarées : les systèmes C2 (command and control), les chars de nouvelle génération, les drones ISR (intelligence, surveillance, reconnaissance) et l’aviation de supériorité. Le ministre l’a confirmé : « Nous subissons encore des retards dans certains programmes […] mais nous devons obtenir des résultats ».
Un réarmement doctrinal : convergence industrielle et orientation interopérable
Le tournant opéré par l’Allemagne n’est pas seulement matériel. Il est doctrinal. L’approche capacitaire est pensée pour converger avec les besoins OTAN – en particulier à l’Est. La brigade déployée à Vilnius devient un démonstrateur stratégique. Selon Boris Pistorius, « ils savent parfaitement en quoi consiste leur mission ». La doctrine industrielle de l’Allemagne repose désormais sur des partenariats structurants (Lockheed Martin, Anduril, Iceye), une relocalisation tactique (co-production de munitions et missiles) et des engagements d’achat pluriannuels fermes. Cela permet aux industriels d’absorber les pics de production tout en garantissant la disponibilité opérationnelle.
Soutien logistique et projection : nouvelles chaînes, nouveaux rythmes
La transformation s’accompagne d’une révision profonde de la chaîne logistique militaire de l’Allemagne. Les systèmes d’approvisionnement sont désormais déconcentrés et segmentés pour répondre à un impératif : résilience et fluidité des flux en situation de conflit.
Les réformes engagées par l’Allemagne – simplification des procédures, contractualisation longue, financements anticipés – permettent une meilleure projection capacitaire. Rheinmetall, MTU, Renk et Krauss-Maffei Wegmannsont en cours de redéploiement industriel pour absorber les demandes liées aux brigades de l’OTAN à l’Est et à la force de réaction rapide de Berlin.Réforme de la commande publique : efficacité face aux délais critiques
Face à l’inefficacité chronique du système d’acquisition militaire, l’Allemagne a adopté une réforme législative majeure. Un projet de loi, actuellement en examen, instaure des procédures simplifiées, un usage renforcé des clauses de sécurité nationale, et des paiements anticipés, permettant l’entrée rapide de PME innovantes dans les chaînes de production.
L’objectif de l’Allemagne est déclaré : accélérer les renforcements capacitaires, limiter les délais d’homologation et fluidifier les livraisons de munitions, drones ou véhicules blindés. Le tout, sans remettre en cause la nécessité d’un contrôle parlementaire pour les contrats supérieurs à 25 M€. Cette réforme s’inscrit parfaitement dans la logique de la « Zeitenwende » (tournant stratégique), visant à moderniser la Bundeswehr à l’horizon 2029.
Capacités à venir : effectifs, drones, blindés, défense aérienne
Au‑delà du matériel,l’Allemagne prépare une montée en puissance concrète :
・Personnel : un renfort de 50 000 à 60 000 effectifs est prévu pour atteindre 260 000 soldats, alignant la Bundeswehr sur les objectifs OTAN.
・Drones et munitions intelligentes : l’armée s’apprête à acquérir ses premiers loitering munitions (drones-suicide) dès 2025, une première dans l’histoire de la Bundeswehr. Ces systèmes augmenteront la puissance de feu tactique dans les opérations asymétriques.
・Blindés et chars : une commande est en cours pour 123 chars Leopard 2A8, accompagnée d’un programme de développement pour le Leopard 3 (130 mm), en production à partir de 2030. Berlin envisage même une commande totale pouvant atteindre 1 000 chars, incluant Leopard 3 et MGCS. Réforme de la commande publique : efficacité face aux délais critiques
Face à l’inefficacité chronique du système d’acquisition militaire, l’Allemagne a adopté une réforme législative majeure. Un projet de loi, actuellement en examen, instaure des procédures simplifiées, un usage renforcé des clauses de sécurité nationale, et des paiements anticipés, permettant l’entrée rapide de PME innovantes dans les chaînes de production.
L’objectif de l’Allemagne est déclaré : accélérer les renforcements capacitaires, limiter les délais d’homologation et fluidifier les livraisons de munitions, drones ou véhicules blindés. Le tout, sans remettre en cause la nécessité d’un contrôle parlementaire pour les contrats supérieurs à 25 M€. Cette réforme s’inscrit parfaitement dans la logique de la « Zeitenwende » (tournant stratégique), visant à moderniser la Bundeswehr à l’horizon 2029.
Capacités à venir : effectifs, drones, blindés, défense aérienne
Au‑delà du matériel,l’Allemagne prépare une montée en puissance concrète :
・Personnel : un renfort de 50 000 à 60 000 effectifs est prévu pour atteindre 260 000 soldats, alignant la Bundeswehr sur les objectifs OTAN.
・Drones et munitions intelligentes : l’armée s’apprête à acquérir ses premiers loitering munitions (drones-suicide) dès 2025, une première dans l’histoire de la Bundeswehr. Ces systèmes augmenteront la puissance de feu tactique dans les opérations asymétriques.
・Blindés et chars : une commande est en cours pour 123 chars Leopard 2A8, accompagnée d’un programme de développement pour le Leopard 3 (130 mm), en production à partir de 2030. Berlin envisage même une commande totale pouvant atteindre 1 000 chars, incluant Leopard 3 et MGCS. ・Véhicules blindés modulaires : la nouvelle flotte inclut 2 500 véhicules Boxer de différents types : transport d’infanterie, appui-feu, défense anti-aérienne (modèle Skyranger 30), avec 150 systèmes JFST additionnels.
・Défense aérienne : Berlin prévoit l’envoi rapide de deux systèmes Patriot (USA), destinés à l’Ukraine, avec la possibilité d’acheter des systèmes Typhon en attendant le développement de la défense longue portée européenne jean luc😉
ps:alors oui l'Allemagne se prépare á une éventuelle confrontation avec la Russie ,un peu partout sorte de terre des dépôts , centre logistique, ligne de production, á 15 km de chez moi ,un nouveau centre de logistique as vu le jours , il entre en fonction en ce moi ci, sa fonction distribuer les pièces détaché pour moteur d'une usine Rhein -métal pour camion, tracteur,bus ,et véhicules spéciaux , bien comprendre aussi pour char, blindé , l'usine c'est converti en matérielle militaire . Les infrastructures comme les autoroutes les ponts pouvant servir les militaires sont prioritaire . jean luc 😉
Etudes de médecine : pourquoi les Allemands préfèrent l’étranger
Le chiffre du jour.
Autriche, Hongrie, Bulgarie… Selon une enquête de “Die Zeit”, de plus en plus de jeunes Allemands choisissent d’étudier la médecine à l’étranger. Un phénomène révélateur d’un système à bout de souffle.
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Face à un numerus clausus strict en Allemagne, de nombreux étudiants se tournent vers des universités étrangères. Selon une étude du Centrum für Hochschulentwicklung (CHE, Centre pour l’enseignement supérieur), citée par le quotidien Die Zeit, au moins 9 100 Allemands sont actuellement inscrits en médecine hors de leurs frontières. Cela représente “au moins un étudiant en médecine allemand sur dix”. L’Autriche, la Hongrie, la Bulgarie ou encore la Pologne figurent parmi les destinations privilégiées. Rien qu’en Autriche, plus de 2 500 étudiants allemands étaient inscrits en médecine en 2022-2023. En Hongrie, ils étaient 2 018.
Le coût des études varie fortement selon les pays : de 3 000 à 29 000 euros par an. En Autriche, les universités publiques ne demandent pas de frais de scolarité, mais “en Hongrie et en Tchéquie, les frais atteignent environ 16 000 euros par an”. Cette charge financière pousse à une réflexion approfondie avant de s’engager, comme le souligne Caroline Friedhoff, coautrice de l’étude.
Mais cette mobilité a un angle mort préoccupant : nul ne sait ce que deviennent ces diplômés. “Même les autorités compétentes pour la reconnaissance et l’homologation des diplômes en Allemagne n’ont quasiment aucune donnée à l’échelle nationale”, déplore Gero Federkeil, responsable des projets internationaux du CHE.
Dans un pays où plus de 5 000 postes de généralistes sont déjà vacants et où un quart des praticiens prévoit de prendre sa retraite d’ici à cinq ans, ces départs inquiètent. Le CHE appelle à une prise en compte systématique des profils formés à l’étranger. En effet, si l’Allemagne veut enrayer la pénurie de médecins, elle devra non seulement augmenter ses capacités de formation, mais aussi mieux accompagner le retour de ces diplômés exilés.
.jean Luc 😉
commentaire: le problême c'est le numerus clausus ,il faut avoir 20/20 au bac pour avoir une place directe dans une universités . donc certains doivent attendre 1ou 2 semestre voire plus . En fait se sont les étrangers qui bénéficie du système ,car pour eux pas de numerus clausus . il suffirais de reduires les places pour les étudiants étrangers pour libérer des places pour les allemands .
on peut pas augmenter les places comme celas , il fraudais des dizaines de milliard d'euros . jean luc 😉
Les grands patrons allemands présentent une offensive d'investissements nationaux
Une soixantaine de grandes entreprises allemandes ont annoncé lundi vouloir investir au moins 100 milliards d'euros en Allemagne dans de nouveaux projets visant à relancer la croissance du pays lors d'une initiative coordonnée avec le gouvernement de Friedrich Merz.
Les géants bancaire et industriel Deutsche Bank et Siemens mènent cette opération baptisée "Made in Germany" visant à promouvoir l'attractivité de la première économie européenne pour les investissements nationaux et étrangers après deux années de récession et des secteurs phares, comme l'automobile, enlisés dans une crise de compétitivité.
Les entreprises membres de cette initiative se sont engagées à investir une enveloppe totale de 631 milliards d'euros "dans la croissance économique de l'Allemagne d'ici 2028", comprenant des dépenses déjà connues ainsi que des nouveaux projets pour un montant d'au moins 100 milliards d'euros, selon un communiqué commun.
"Cet engagement témoigne de la forte confiance dans le potentiel de l'Allemagne" après les "sorties d'investissements importantes auxquelles le pays a été confronté ces dernières années, qui ont atteint des niveaux de plusieurs centaines de milliards d'euros", soulignent les participants, parmi lesquels les principaux noms de la bourse de Francfort, de Volkswagen à BASF en passant par Zalando et Rheinmetall.
"C'est l'une des plus grandes initiatives d'investissement des dernières décennies", a assuré à la presse Friedrich Merz qui y voit "le signal" que "l'Allemagne est de retour".
Le redressement de l'économie allemande, qui stagne depuis plus de sept ans, est l'une des priorités de la coalition entre conservateurs et sociaux-démocrates au pouvoir depuis début mai.
Les industries clés du pays, notamment l'automobile, la chimie et les machines-outils, sont confrontées à des coûts énergétiques élevés par rapport à leurs concurrents étrangers, ainsi que, selon leurs dirigeants, à une bureaucratie coûteuse à laquelle le gouvernement a promis de s'attaquer.
L'initiative "Made for Germany" dit soutenir "le programme de réforme et d'investissement" du chancelier conservateur, familier des milieux financiers pour avoir présidé le conseil de la filiale allemande du gestionnaire d'actifs américain BlackRock.
Outre des baisses de taxes et un allègement de la réglementation, le gouvernement Merz mise sur un effort budgétaire conséquent, avec une enveloppe de plusieurs centaines de milliards d'euros programmée pour moderniser la défense et les infrastructures du pays. Il a pour cela brisé un tabou en assouplissant les règles nationales strictes encadrant les déficits publics.
.jean Luc😉
Allemagne : les hommes de 18 ans seront soumis à un test d’aptitude pour l’armée
L’Allemagne prévoit de soumettre, à partir de 2028, tous les garçons âgés de 18 ans à un test d’aptitude au service militaire dans le cadre des efforts pour renforcer ses capacités de défense, ont indiqué jeudi 24 juillet des sources du ministère de la défense.
Face à la menace russe accrue depuis l’invasion de l’Ukraine en février 2022, l’Allemagne a entrepris de moderniser et étoffer son armée.
Dans un pays où la conscription a été suspendue en 2011, la coalition gouvernementale associant conservateurs et sociaux-démocrates veut établir un nouveau service militaire, plus attrayant, basé pour le moment sur le volontariat.
En 2026 et 2027, tous les jeunes hommes de nationalité allemande auront l’obligation de remplir un questionnaire sur leur volonté, leur aptitude et leur disponibilité pour servir dans l’armée : une manière rapide de recenser les forces disponibles et d’inciter d’éventuels candidats à passer des tests. Pour les femmes, remplir ce questionnaire sera basé sur le volontariat.
Projet de loi sur le « nouveau service militaire »
À partir de 2028 — le délai nécessaire pour mettre en place une telle opération – tous les jeunes hommes de 18 ans et de nationalité allemande seront soumis obligatoirement à des tests d’aptitude au service militaire, notamment sur le plan médical, même s’ils décident finalement de ne pas servir sous les drapeaux.
Il s’agit des principales mesures d’un projet de loi sur « le nouveau service militaire » que le gouvernement présentera fin août, ont indiqué les sources du ministère de la défense.
Alors que les effectifs de l’armée tournent autour de 180 000 personnes actuellement (plus 49 000 réservistes), le gouvernement estime les besoins à environ 460 000, soit au minimum 260 000 soldats d’active et environ 200 000 réservistes.
Pour attirer les jeunes, l’armée promet un service militaire où ils pourraient acquérir des qualifications supplémentaires comme le maniement de nouvelles technologies (tels les drones) ou des cours de langues par exemple.
À ce stade, le gouvernement espère étoffer ses effectifs en misant sur le volontariat. Si ce n’était pas suffisant, le projet de loi envisage une conscription obligatoire qui ne pourrait être activée que si « la situation sécuritaire » l’exigeait et que le Bundestag, la chambre basse du parlement, donnait son accord.
L’Allemagne dit s’inspirer du modèle de la Suède, qui a réintroduit la conscription en 2017. Dans les faits, seuls quelques milliers de Suédois effectuent leur service, selon les besoins de l’armée. Mais, en cas de crise, tous les jeunes sont susceptibles d’effectuer un service civil pour concourir à la défense du pays.
Cette année, 15 000 jeunes Allemands effectuent leur service militaire volontaire. Berlin table sur une augmentation de 3 000 à 5 000 par an pour atteindre jusqu’à 40 000 à partir de 2031.
jean luc 😉
"Inégal et déséquilibré": après l'accord conclu entre l'UE et Trump, Clément
"Inégal et déséquilibré": après l'accord conclu entre l'UE et Trump, Clément Beaune appelle les Européens à ne pas être les "Télétubbies du commerce international"
. jean Luc 😉
commentaires : c'est une capitulation complète de la commission de Bruxelles et de sa présidente von der leyen , dans les prochaines élections grande victoire pour les partis anti -européen . le premier ministre Bayroud estime que cette accord est mauvais
Le Haut-commissaire à la Stratégie et au Plan déplore un accord "inégal et déséquilibré" alors que les États-Unis et l'Union européenne se sont entendus sur des droits de douane à 15%.
Le compte n'y est pas (encore). Invité de Franceinfo ce lundi 28 juillet, le Haut-commissaire au Plan et à la Stratégie, Clément Beaune, a considéré que l'accord sur les droits de douane, conclu entre les États-Unis et l'Union européenne dimanche, était "inégal et déséquilibré" et appelé les Européens à ne "pas être les Télétubbies du commerce international".
Alors que Donald Trump menaçait d'augmenter les taxes à 30% dès le 1er août, Bruxelles et Washington ont enfin conclu un accord commercial prévoyant des droits de douane de 15% sur les exportations européennes en direction des États-Unis.
Clément Beaune, lui, voit "le verre un quart plein et trois quarts vides". Il souligne d'abord quelques aspects positifs, notamment "la stabilité que va permettre cet accord". "Beaucoup d'entreprises disaient avoir besoin de savoir pour investir, pour commercer avec les États-Unis", a-t-il ajouté.
L'aéronautique préservé
Le Haut-commissaire au Plan s'est aussi félicité "de la "fermeté", dont la France a fait preuve vis-à-vis de la Commission européenne.
"Nous avons des intérêts directs qui ont été préservés, je pense à l'aéronautique, qui est un de nos produits d'exportation majeurs vers les États-Unis. Là, il n'y a, semble-t-il, pas de droits de douane imposés à l'industrie aéronautique, ce qui est une bonne nouvelle".
"L'Europe n'a pas assumé sa force"
Passées la fin des incertitudes et la préservation de certains secteurs clés, Clément Beaune ne mâche pas ses mots envers la commission européenne. "L'Europe n'a pas assumé sa force. Nous sommes la première puissance commerciale mondiale. Nous sommes plus important comme marché, comme nombre de citoyens et de consommateurs que les États-Unis", a-t-il appuyé.
Le Haut-commissaire à la Stratégie et au Plan dénonce même "un acte de faiblesse" de la Commission européenne. "L'Europe a tardé dans les négociations, elle a peut-être été moins crédible que d'autres dans les représailles", a-t-il considéré.
Considèrant que "ce n'est pas la fin de l'histoire", Clément Beaune espère que l'Europe pourra sévir, notamment sur "la question des services qui va évidemment, je l'espère, faire l'objet de négociations". "Sinon on regardera les États-Unis comme un grand-frère à qui il faut céder", a-t-il alerté. "Il faut que l'Europe accélère, se bouge parce qu'on ne peut pas être les Télétubbies du commerce international", a-t-il conclu.
Caroline Robin
"Inégal et déséquilibré": après l'accord conclu entre l'UE et Trump, Clément
"Inégal et déséquilibré": après l'accord conclu entre l'UE et Trump, Clément Beaune appelle les Européens à ne pas être les "Télétubbies du commerce international"
. jean Luc 😉
commentaires : c'est une capitulation complète de la commission de Bruxelles et de sa présidente von der leyen , dans les prochaines élections grande victoire pour les partis anti -européen . le premier ministre Bayroud estime que cette accord est mauvais
Le Haut-commissaire à la Stratégie et au Plan déplore un accord "inégal et déséquilibré" alors que les États-Unis et l'Union européenne se sont entendus sur des droits de douane à 15%.
Le compte n'y est pas (encore). Invité de Franceinfo ce lundi 28 juillet, le Haut-commissaire au Plan et à la Stratégie, Clément Beaune, a considéré que l'accord sur les droits de douane, conclu entre les États-Unis et l'Union européenne dimanche, était "inégal et déséquilibré" et appelé les Européens à ne "pas être les Télétubbies du commerce international".
Alors que Donald Trump menaçait d'augmenter les taxes à 30% dès le 1er août, Bruxelles et Washington ont enfin conclu un accord commercial prévoyant des droits de douane de 15% sur les exportations européennes en direction des États-Unis.
Clément Beaune, lui, voit "le verre un quart plein et trois quarts vides". Il souligne d'abord quelques aspects positifs, notamment "la stabilité que va permettre cet accord". "Beaucoup d'entreprises disaient avoir besoin de savoir pour investir, pour commercer avec les États-Unis", a-t-il ajouté.
L'aéronautique préservé
Le Haut-commissaire au Plan s'est aussi félicité "de la "fermeté", dont la France a fait preuve vis-à-vis de la Commission européenne.
"Nous avons des intérêts directs qui ont été préservés, je pense à l'aéronautique, qui est un de nos produits d'exportation majeurs vers les États-Unis. Là, il n'y a, semble-t-il, pas de droits de douane imposés à l'industrie aéronautique, ce qui est une bonne nouvelle".
"L'Europe n'a pas assumé sa force"
Passées la fin des incertitudes et la préservation de certains secteurs clés, Clément Beaune ne mâche pas ses mots envers la commission européenne. "L'Europe n'a pas assumé sa force. Nous sommes la première puissance commerciale mondiale. Nous sommes plus important comme marché, comme nombre de citoyens et de consommateurs que les États-Unis", a-t-il appuyé.
Le Haut-commissaire à la Stratégie et au Plan dénonce même "un acte de faiblesse" de la Commission européenne. "L'Europe a tardé dans les négociations, elle a peut-être été moins crédible que d'autres dans les représailles", a-t-il considéré.
Considèrant que "ce n'est pas la fin de l'histoire", Clément Beaune espère que l'Europe pourra sévir, notamment sur "la question des services qui va évidemment, je l'espère, faire l'objet de négociations". "Sinon on regardera les États-Unis comme un grand-frère à qui il faut céder", a-t-il alerté. "Il faut que l'Europe accélère, se bouge parce qu'on ne peut pas être les Télétubbies du commerce international", a-t-il conclu.
Caroline Robin - @jean luc1
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