
Missionné par le gouvernement, le Comité consultatif des migrations (MAC, comité indépendant) a effectué un rapport concernant les règles du visa familial. D'après ses conclusions, les seuils des visas familiaux freinent de nombreux demandeurs. Décryptage.
Depuis 2024, les couples demandeurs doivent atteindre un revenu minimal de 29 000 livres sterling (contre 18 600 livres sterling auparavant). Or, les autorités britanniques ne prennent en compte que les revenus issus d'emplois britanniques et d'emplois indépendants. Des revenus non professionnels peuvent aussi être pris en compte (pension, loyers…). Il devient donc difficile pour les couples d'atteindre le revenu minimal requis pour prétendre au visa. De nombreuses familles se retrouvent séparées, faute de satisfaire aux exigences requises.
L'ancien gouvernement Sunak avait prévu d'augmenter le seuil à 38 700 livres sterling. Mais le gouvernement travailliste emmené par Starmer a gelé le seuil et sollicité le MAC. Son objectifÌý: concilier intérêts économiques du Royaume-Uni et «Ìýdroit à la vie de familleÌý» des résidents. Le comité remarque que les minimums de revenus requis dans les autres pays sont inférieurs à ceux du Royaume-Uni (18 182 livres sterling en France, par exemple).
Dans ses conclusions, rendues le 10 juin, le comité préconise de ne plus augmenter le revenu minimum requis pour prétendre au visa, voire même de l'abaisser à environ 23 000 ou 25 000 livres sterling. Le MAC suggère également une plus grande souplesse dans la définition des revenus pris en compteÌý: prendre en compte les revenus gagnés dans les entreprises étrangères, et non plus les seuls revenus britanniques.
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Sources :